dimanche 28 octobre 2012

Preppy Tomboy


Ça y est, j'ai ressorti le manteau en plus du parapluie depuis quelques jours. Même s'il faut avoir recours à la technique de l'oignon, ce temps n'est pas une excuse au laisser aller ! Certes le froid provoque une certaine flemme vestimentaire le matin au lever mais bien que nos vêtements soient souvent cachés sous une grosse veste ou une parka, il est toujours plaisant de se savoir "bien habillée" en dessous (non ?), même si personne ne le voit (ce qui n'est pas une excuse valable une fois les couches d'habits retirées).

Ce manteau long au style officier m'avait déjà accompagné l'automne passé à Londres. Il s'est montré un véritable allié de choc. En plus de tenir chaud - ce qui est bien la moindre pour un manteau- je le trouve particulièrement bien coupé, cintré juste ce qu'il faut pour être proche du corps, des épaules définies et deux rangées de boutons dorés viennent parfaire son allure. Sans compter qu'il a pile la bonne longueur pour être porté avec des bas plus courts. Oui, je m'obstine.

Les températures ont cruellement baissé, c'est un fait. Faire des photos depuis peu devient une épreuve chronométrée et soumises aux caprices de mère nature; un vrai défi de passer entre les gouttes. Mais je ne suis pas là pour me plaindre, au contraire, cette saison sourit aux audacieuses (comprenez résistantes au froid), aux associations, superpositions et jeux de matières, et ça, ça me plaît.

Pour cette tenue j'ai voulu apporter des pièces boyish chic à mon style plutôt féminin habituel. En guise de noeud papillon, une petite pince à cheveux clipée à même une chemise boyfriend en jeans. Sans oublier le chapeau, ce borsalino masculin, une façon tendance et utile d'éviter la coiffure mouton frisé ainsi que les oreilles gelées.




That's it, I took out the mantle as I did with the umbrella several days ago. Even if you use the onion technique by wearing lots of different layers, this time of the year is not an excuse to let go ! While the cold weather causes some lazy mood to dress in the morning and while our clothes are often hidden under a large jacket or parka, I think it is still nice to know that youre are "well dressed" underneath (no ?), although nobody sees it (which is not an excuse once you removed the layers of clothing).

This long officer style coat went with me to London last fall. It was a true ally of shock. In addition to keep me warm - which is the least for a coat-  I found it particularly well cut, bent just enough to be close to the body, defined shoulders and two rows of gold buttons round off its pace. Besides, it has a great length that allows to wear shorter bottoms. Yes, I persist. I still want to wear short garments.

Temperatures have dropped severely, it is a fact. Taking pictures recently became a timed event and subject to the whims of Mother Nature; it is a challenge to pass between the drops. But I'm not here to complain, however, this season favors the bold (read: cold-resistant) associations, overlays and playing with materials, and I really like that.

For this outfit I wanted to add some boyish chic to my rather feminine style. As a bowtie, I clipped a small hair accessory to a jeans shirt. Not to mention this lovely hat, a masculine Borsalino, right in trend, an useful way to avoid freezy hair and frozen ears.

(flou gaussien de la patte gauche)




Coat : Zara
Jeans shirt : H&m
Ruffles silk skirt : Zara
Hat : Borsalino
Boots : Topshop "Ambush"

Photography : by my boyfriend (merci beaucoup ;))

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jeudi 25 octobre 2012

Léo & Bordeaux

 
Etrangement, l'imprimé léopard est souvent associé à des coloris très (trop) doux, comme si cette touche fauve devait s'effacer, se fondre dans un nuage nude sous peine de paraître vulgaire. Bien que le tigre soit à l'honneur cet hiver, le léopard n'a rien à lui envier, s'étant montré bien plus intemporel (je ne parle guère de son utilisation  parmi les personnes âgées mais son maintien dans nos dressings depuis plusieurs saisons déjà) Défilé après défilé, il fait peau neuve et trouve de nouvelles associations démémérisantes.
 
Pourquoi vouloir dompter cette sauvagerie à tout prix plutôt que de l'enflammer ? Lui mettre le feu ? Du tout, enfin quoi que pour certaines pièces léopardées aperçues ça et là... Ici il est plutôt question d'apporter de la couleur, plus que bienvenue dans cette grisaille. De rechauffer ces petites tâches d'un rouge flamboyant. Le bordeaux est sans nul doute la teinte sanguine la plus désirable du moment et injecte une part en plus de caractère à ce pantalon racé.
 
D'une pierre deux coups, je ressors ce pull adoré  et une ancienne paire de bottines à sangles quasie oubliées, à l'honneur en 2008 et ayant à nouveau le vent en poupe cet automne. Le pantalon loose peu flatteur pour les jambes déstructure la silhouette, c'est là que ce snood a sa raison d'être : dégoulinant, à la maille moelleuse apportant un peu de matière et de volume rééquilibrant, sur le haut du corps.
 
 
 
Strangely, the leopard print is often associated with (too) sweet and neutral tones, as if it was supposed to hide and blend in a nude wash of colours to appear not vulgar. Although the tiger is in the spotlight this winter, the leopard has nothing to envy, having shown more timeless presence (I hardly speak of its use among the elderly, but  about its place in our wardrobes for several seasons already) catwalk after catwalk, this print gets a makeover and finds new associations not granny-like at all.
 
Why do you want to tame the savageness to any price rather than firing it up ? To fire itNot at all, or then for some cheap leoparded garments spotted here and there ... Here it is more a question of adding colour, more than welcome in this gloomy grey weather. It's all about reheating these small tasks with flaming redBurgundy is undoubtedly the most desirable bloody touch this season and injects a tad more character to these elegant trousers.
 
Two birds with one stone, I wanted to wear this v-neck back sweater again and removed some dust off of these old pair of buckle boots that I'd almost forgotten, honored in 2008 and hearted again this fall. Loose pants are rather unflattering, nothing new, this is why this oversized snood had it's reason to be: soft mesh, providing material and volume to balance the top of the body.
 
 
 
 
 
 
 
Burgundy sweater : Sandro (also seen here)
Loose snood : Pieces
Pants : Mango
Buckle booties : Cube
Shell "star" bracelet : Bongénie Grieder
Nailpolish : "Bastille my heart" OPI
over a dark base
 
Pictures by Fiona V. (merci jolie)

dimanche 21 octobre 2012

Harnais

 
Je pense que vous l'aurez remarqué, je porte peu de bijoux. Ce n'est pas que je rechigne sur les accessoires mais sûrement parce que je peine à trouver des pièces originales, qui me plaisent vraiment. Ce que je vous présente aujourd'hui, sort, on peut le dire, du lot. En voyant Miroslava Duma porter deux sacs Chanel de façon croisée sur le buste dans une photo street style, j'ai eu envie d'un bijou s'y rapprochant.
 
Oui, c'est bel est bien un harnais que je porte. Inutile de me rappeler qu'il fait vaguement SM et qu'il va à merveille avec la déferlante littéraire provoquée par le roman d'E.L. James. En l'achetant, j'ai tout de suite pensé à l'utiliser sur un total look  cuir (euh)  noir. Afin de ne pas tomber dans l'ennui il m'a semblé capital de jouer sur les coupes et les matières. J'ai donc sorti cette chemise portée boutonnée  de manière faussement sage. J'aime beaucoup le plissé de ce vêtement qui de dos a un air quelque peu drapé greco-romain et apporte à lui seul un peu de féminité et d'oppulence. Le col embelli de petits studs est également un plus.
 
Pour accompagner mon look du jour, ma petite tête a été coiffée en couronne tressée par ma Fiona (que je remercie au passage pour son travail) En échange d'un maquillage pour elle de ma part (que vous pouvez voir sur son blog). J'adore m'occuper de mes cheveux mais malgré une belle dose d'application, je rate souvent mes boucles, mes queues de cheval tombent après quelques heures, mes chignons tiennent mal. Pas super douée la fille... Cette coiffure, je l'avais déjà arborée pour mon anniversaire cet été. Elle arrondit et adoucit délicatement le restant de la tenue je trouve.
 
 
 
 
I think you have already noticed, I wear little jewelry. It's not that I balk on accessories but probably because I hardly find original pieces that I really like. Today, I present you something that is quite out of the box. Seeing Miroslava Duma carrying two Chanel bags crossed on her chest  in a street style picture, I had to find an accessory that looked close to it.
 
Yes, you're seeing right, it is a harness that I wear. Needless to remind me that it is very SM and that it matches perfectly with the flood caused by the literary novel written by E.L James. After purchasing this body jewelery, I immediately thought it would look great on a total leather (uh just kidding) black look. In order not to look boring, it seemed crucial to play with the cuts and materials. So I brought out this shirt buttoned so erroneously innocent. I love the pleated back of this garment, it has a somewhat Greco-Roman drape and brings only by itself feminity and opulence to this look. The neck is embellished with small studs, that are also a plus.
 
To accompany my outfit, my little head was braided by my dear Fiona (whom I want to thank btw for her work) In exchange, I did her makeup (you can see it on her blog). I love taking care of my hair but despite a good dose of application, I often don't archieve my curls, my ponytails fall after a few hours, my buns look lame. Not a super talented girl... This hairstyle I've also worn for my birthday this summer, gently softens and rounds the rest of the outfit.
 
 
 
 
 
 
 
Sheer pleated shirt : Stradivarius
Body jewelry : Avant Première
Lace shorts : Zara (seen here)
Shoes : Topshop
 
Pictures: Fiona
Merci biche !

vendredi 19 octobre 2012

Sequins and death leaves

 
A la base ce short était un pantalon un peu trop loose à mon goût, de ce genre de jeans qu'on adorait à l'époque (la jeunesse quoi) mais une fois l'avènement du slim établi, ce pantalon chouchou apparaît tout à coup trop droit, trop bootcut, pas assez serré, pas suffisamment ... slim en fait. Je ne sais pas vous, mais malgré les multiples retours annoncés du jean pattes d'eph' et autres pantalons super loose, je refuse d'adhérer à ce come back et prie à chaque fois que les boutiques ne nous retirent pas les assortiments skinny. Je m'accroche à mes slims et les autres jeans finissent par trainer dans mon dressing voire à être massacrés, découpés, transformés en shorts afin d'être portés à nouveau. Pas de pitié. Ce n'est pas le premier à avoir subis ce sort d'ailleurs. Mouahaha
 
Ca tombe bien, il me fallait un vêtement destroy pour apporter un peu de dégaine rock à ce pull acquéri dernièrement. J'affectionne tout particulièrement son originalité. Le mélange des matières. Le col à sequins se poursuivant sur les épaules. Et ce je ne sais quoi créé par les touches de bleu électrique griffé façon peau de zèbre sur une maille en ruche d'abeille entremêlée de fils d'argent.
 
 
 
 
 
 
Basically these shorts were made of a little too loose  jeans for my taste. You certainly remember these kind of jeans you loved years ago (during your youth) but once the advent of slim jeans was established, your favorite pants appeared suddenly too straight, too bootcut, not tight enough, not ... slim enough indeed. I don't know about you, but despite the multiple annoncements of the return of the bell bottom jeans or other super loose pants such as the flare ones, I refuse to be part of this come back and I pray everytime for the skinny jeans assortments to stay in the shops. I cling to my slim jeans and the other end up laying in my closet or are slaughtered, cut, processed into shorts to be worn again. No mercy. These jeans were not the first victims I made. Mouahaha
 
Good thing, because I had to destroy a garment to bring a little rock touch to this sweater I bought lately. I especially love its originality. The mix of materials. The sequined neck continuing on the shoulders. And it's "je ne sais quoi" created by this gorgeous electric blue, scratched like zebra skin through the sweater that is also interwoven with silver.
 
 
 
 
 
 
 
 
Sweater : Scarlet Roos
Shorts : DIY H&m
Low boots : Topshop
Backpack : PullandBear
Lipstick : Rouge Allure 74 "Comedia" Chanel
 
 
Pictures taken by my lovely Fiona
(Merci pour cet après-midi des plus agréables)



jeudi 18 octobre 2012

Noeud me quitte plus !

  

Vous pensez bien que je n'ai pu que flasher sur ce joli pull à l'incroyable douceur arborant la couleur du moment (comment ça, c'est une excuse ?) mais si en plus celui-ci possède un décolleté dans le dos, LA touche sexy subtile (je fonds), cerise sur le gâteau des petits noeuds pas trop cuculs, là je dis banco ! Il est tellement agréable à porter que je n'ai même plus envie de l'enlever. J'aime aussi cet aspect harnet, un peu telle une cage comprimant le corps, de la découpe des bandes.
 
Sauf que lorsque ledit vêtement existe aussi en vert sapin, se pose le dilemme du coloris. Bordeaux, vert, bordeaux, vert ... Que de questions existentielles... Ah, ma taille n'est plus disponible. Bordeaux ! Je prends le risque que cette couleur finisse comme le vert d'eau de cet été par nous saouler, à force d'être vue partout. Tant pis. A défaut de le prendre en vert, je me suis rabattue à un vernis vert sur les ongles.
 
Pour les grands froids, ce pull est en revanche plutôt à proscrire; sauf si vous aimez les courants d'air sur la colonne vertébrale. Par chance, je ne suis pas frileuse, je devrais donc pouvoir porter ce pull de chez Sandro encore plusieurs semaines.

:)
 
 
 
 
 
 
Can you imagine not to have a big crush on this pretty  incredible soft sweater featuring the colour of the moment (is that an excuse that I hear?) when in addition it has a gorgeous v neck in the back, this is something I consider as THE subtle sexy touch (I'm melting !) and cherry on top, it also has cute small bows on it that are not too girly-girl, then I say banco! It is so comfortable to wear that I don't even want to remove it. I like it's harnet aspect, a little cage-a-like compressing the body, archieved by the cuts of the strips.
 
Except that when this garment is also available in dark green, you also have a colour dilemma. Burgundy, green, burgundy, green ... What an existential question ... Ah, my size is no longer available. Burgundy then ! I take the risk that this hue is most likely to end up boring like mint this summer, after being seen everywhere. Failing to buy the green sweater, I painted my nails green.
 
For cold weather, this pullover is rather not a good choice; unless you like cold air rushing along your spine. Luckily, I'm not freezing easily, so I should be able to wear this Sandro sweater several more weeks.
 
:)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Sweater with bows : Sandro
Lace shorts : Zara
Beanie : H&m
Burgundy and snake boots : Cube
 
 
Pictures : Adrien S. :)

 


dimanche 14 octobre 2012

Tête de tigre


Félindra... Non plus sérieusement, ce t-shirt est l'une de mes acquisitions de mon voyage à Milan de ce week-end. Le mouvement bestial ne vous aura certainement pas échappé. Les hauts arborent des machoires aux dents acérées: rottweiler ou requin chez Givenchy Couture, tigre figuratif par Kenzo. Les pièces se parent de férocité, gagnant ainsi en désirabilité.

Entre émission télévisée qui fait hurler toute une foule à Duomo, vieille femme qui se met à chanter au micro le temps de plusieurs arrêts dans le métro, denim live party avec bonbons à volonté, customisation de sacs et musique trop forte chez Guess ou apercevoir une file inimaginable pour des panzerotti de chez Luini, cette ville est toujours une destination pleine de surprises. Cette capitale de la mode a pourtant le désaventage d'être toujours bondée. De partout. Dans les magasins difficile de circuler, idem dans les rues, de quoi taper sur les nerfs mais Milan reste une mine d'or pour les trouvailles mode, ce qui mérite tout de même de faire quelques concessions d'espace privé et de liberté de respirer.  

Très peu de place également dans les chambres de l'hotel Tiffany de Genève pour le Showroom mode donné par le magazine  Edelweiss qui a eu lieu jusqu'à aujourd'hui, un petit bémol qui est cependant largement compensé par les pièces exposées par les designers. Posés sur des draps de lits,  des petites commodes, exposés sur des cintres de fer ou brodés, dans les dressings des chambres ou dans leurs salles d'eau, des bijoux délicats, de jolies robes vintage customisées, des vêtements couture. Des matières orginales rencontrent des coupes géométriques. La qualité des matériaux, le travail réalisé sont à approcher de près, l'avantage étant de pouvoir toucher les pièces, s'intéresser et en discuter avec le créateur/la créatrice ce qui n'est pas toujours possible en boutique. Au rez-de-chaussée, le restaurant à la carte créée spécialement pour l'évènement, le bar et son ambiance feutrée, ainsi que l'espace dédié à la marque L'Oréal Paris sentant le dissolvant et le vernis où les visiteuses pouvaient prendre rendez-vous pour un maquillage ou se vernir les ongles si tant est qu'on ait réussi à choisir parmi les nombreuses tintes acidulées ou délicates pour une manucure express.

Pour vous mentionner certains de mes exposants préférés, je vous laisse avec ces quelques liens, histoire de vous conférer un aperçu de ce qui se trouvait dans ce showroom :



 



This t-shirt is one of my purchases from my trip to Milan this weekend. You've certainly noticed the bestial movement in the fashion world. Dangerous teeth, as the rottweiler or shark by Givenchy Couture or the  figurative tiger by Kenzo are on iconic and fashionable sweaters this autumn. The garments are adorned with ferocity, gaining in desirability.

Between a tv show that made a crowd scream in Duomo, an old woman who sang on our way in the tube, the denim live party with candy à discretion, customized bags and loud music at Guess or seeing an unimaginable waiting queue for panzerotti at Luini, this town is always a destination full of surprises. This fashion capital is unfortunately always crowded. Everywhere. In stores it's difficult to move, ditto on the streets, it can go on one's nerves but Milan is a gold mine for fashion finds, and this deserves to make some concessions about private space and freedom to breathe.

Also very little space in the rooms of the hotel Tiffany in Geneva for the fashion showroom that was hold by Edelweiss magazine until today, however, largely offset by the designers' creations . Placed on bed linens, night tables, exposed on iron or embroided hangers, in the dressing rooms or in their bathrooms, delicate jewelry, beautiful custom vintage dresses, couture clothing. Original materials  encounter geometric cuts. The quality, the work can be observed closely. It is always an advantage to be able to touch the collections, to show your interest and discuss with the creator / designer about it,  something that is not always possible in the shop. On the ground floor, a special menu à la carte created especially for the event in the hotel restaurant, a bar and it's cozy atmosphere, and further, a corner dedicated to L'Oréal Paris that smelled after varnish remover, where visitors could get an appointment to get their makeup done or to paint their nails if they were able to choose among the many colours, either delicate or bright for express manicure.

To mention some of my favorite exhibitors, I leave you with a few links, to give you a little sneak peek of what was in this year's Edelweiss showroom in Geneva:
 









  Tiger t-shirt : Pull & Bear
Blazer : Zara
Belt : Mango
Lace and tull skirt : Zara
Backpack : Pull & Bear
Boots : Bata
Nailpolish : "Jade is the new black" by OPI
with Essence's "Club coat" topper that glows in the dark

 Thanks darling for the pictures <3